l'infos du monde de dernières minutes 7j/7

l'infos du monde de dernières minutes 7j/7

(rfi.fr)Primaire LR: Valérie Pécresse jette ses dernières forces dans la bataille

 (rfi.fr)Primaire LR: Valérie Pécresse jette ses dernières forces dans la bataille

Dans sept jours exactement, les militants du parti Les Républicains commenceront à voter pour départager Michel Barnier, Xavier Bertrand, Eric Ciotti, Philippe Juvin et Valérie Pécresse. Alors tous mettent les bouchées doubles. Comme la présidente d’Ile-de-France, Valérie Pécresse, qui était en réunion publique mardi soir tout près de Bordeaux.

« Pardon, à la troisième réunion, ça devient difficile », lance Valérie Pécresse. Trois réunions publiques par jour alors sa voix déraille parfois. C’est le rythme éreintant pour cette dernière semaine de campagne jusqu’au Congrès. C’est ce qu’il faut pour donner envie aux militants LR, assure la présidente de la région ïle de France. « On leur montre qu’on a le caractère, le tempérament, l’expérience, l’autorité pour faire ce qu’on dit. Parce que vous savez, aujourd’hui les Français ne sont pas très confiants dans les politiques. Ils ont l’impression après dix ans de François Hollande et d’Emmanuel Macron, qu’on leur dit belles paroles et qu’il n’y a pas les actes qui suivent ».

Un président « caméléon »

Le chef de l’État en prend pour son grade. Un président « caméléon qui dit à chacun ce qu’il veut entendre », un président « qui crame la caisse pour être réélu », dénonce Valérie Pécresse. Elle promet de faire les réformes qu’il n’a pas faites, comme celle des retraites.

La salle est réceptive, notamment Agnès, cheffe d’entreprise à Bordeaux : « Je crois aux femmes en politique. Elles ont du sérieux dans les dossiers, de l’analyse. J’ai toujours, moi, réussi en entreprise avec des postes de responsabilité. Je crois aux femmes. C’est la culture du résultat », explique-t-elle.

La crainte de l’après-désignation

Conseiller municipal LR juste à côté, Gwenaël, lui, n’a pas encore choisi son candidat, mais il craint déjà l’après-désignation. « L’échec d’il y a cinq ans, c’est que les dynamiques de rassemblement se sont mal faites après le résultat. Il ne faut pas recommencer la même erreur », analyse-t-il.

houssainatou

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Related post