Fire Pon Rome sort en 1995 sur le label Star Trail et fait l’effet d’une bombe. En mettant le feu à Rome, Anthony B. fustige le Pape et affirme la volonté des rastas à se laisser pousser les locks (Brûlons Rome, le Pape, ses ciseaux et son peigne). Mais au-delà de ça, le bobo affiche la fierté noire et n’hésite pas à brûler également quelques grandes figures jamaïcaines : des politiciens comme Edward Seaga ou PJ Patterson (Premier ministre à l’époque), mais aussi des businessman puissants comme Issa ou Mayer Matalon. Le titre est immédiatement censuré. Ce qui fait les affaires d’Anthony B. qui avait parfaitement prévu cette censure, puisque sur le macaron du 45T original, on pouvait lire ceci : “La liberté d’expression est nécessaire au développement d’un pays. Jouez ce disque, c’est votre droit et votre devoir. Les médias sont au peuple.” Et Reggae.fr s’exécute !
- houssainatou
- MusicREGGAE
- septembre 16, 2022
- 0
- 2 min read