l'infos du monde de dernières minutes 7j/7

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(rfi.fr)À la Une: l’inculpation pour espionnage de l’ancien président argentin Mauricio Macri

 (rfi.fr)À la Une: l’inculpation pour espionnage de l’ancien président argentin Mauricio Macri

« Mauricio Macri inculpé pour espionnage présumé dans l’affaire du sous-marin San Juan ». C’est en Une de Clarin. En 2017, 44 personnes avaient été tuées dans le naufrage du submersible, rappelle Pagina Doce, qui publie un dessin très symbolique : un périscope dépassant de l’eau, dans la lunette duquel on peut voir un œil gigantesque, peut-être celui de Mauricio Macri. Car, rappelle le journal, les familles des victimes ont tout de suite cherché à savoir ce qui s’était passé, et « le pouvoir exécutif, alors entre les mains de Mauricio Macri, les a espionnés pour anticiper leurs plaintes ».

« Macri a permis que l’AFI, l’agence fédérale de renseignement, puisse suivre les familles », en lui donnant entre autres des moyens. C’est en tous cas ce qu’affirme le juge Martin Bava. Clarin titre sur la réaction de l’ancien président, en visite au Chili : « Le plus gênant, c’est pour la justice argentine d’avoir des juges comme Bava ». Mauricio Macri affirme, lui, qu’« évidemment » il reviendra en Argentine, même si ensuite il ne pourra plus en sortir, à la demande du juge.  

L’ex-président parle de « persécution politique ». Absolument pas, insiste dans La Nacion un des avocats des familles, affirmant d’ailleurs que « la majorité des plaignants sont des électeurs de Mauricio Macri ». Il parle de preuves « fortes et écrasantes » de la culpabilité de l’ancien président. Toujours dans La Nacion, l’avocat – du président cette fois – explique que son client est « serein parce qu’il se sait absolument innocent ». « Toi-même, tu n’y crois pas », a-t-il d’ailleurs lancé ce mercredi 1er décembre à une journaliste. Ce que Pagina Doce appelle une « étrange explication ».  

► À lire aussi : L’ex-président argentin Mauricio Macri inculpé d’espionnage illégal

Un évangéliste à la Cour suprême brésilienne 

Au Brésil, le Sénat a approuvé ce mercredi la nomination par le président Bolsonaro d’un pasteur presbytérien, André Mendonça, à la Cour suprême. Folha de Sao Paulo rappelle que Jair Bolsonaro le voulait à la Cour « principalement du fait de sa religion ». Même si, note le journal, mercredi devant les sénateurs, André Mendonça « a aussi promis qu’il ne tiendrait pas compte de la religion dans ses jugements ».

Folha de Sao Paulo souligne que les attentes sont grandes dans le monde politique et juridique, « parce qu’André Mendonça pourrait représenter la voix qui fait la différence sur des questions importantes dans une cour divisée ». « Des questions sensibles », renchérit O Globo, « dont certaines intéressent le gouvernement Bolsonaro », comme les terres indigènes et les décrets qui facilitent l’achat et le port d’armes.  

Aux États-Unis, une Cour suprême tentée de modifier la législation sur l’avortement 

À Washington, les neuf juges de la Cour suprême, à majorité conservatrice, ont examiné ce mercredi la loi de l’État du Mississippi qui interdit d’avorter après 15 semaines de grossesse. Un examen « tendu » selon The Hill. La question est de savoir si la Cour en profitera pour restreindre à l’échelle nationale le droit à l’avortement, un droit garanti par son arrêt de 1973, Roe v. Wade.

Les juges se sont exprimés ce mercredi. Et à en croire les éditoriaux de ce jeudi, les jeux sont faits : « La fin de Roe arrive, et elle arrive bientôt » (New York Times), « Roe est mort, mais la puanteur de la Cour de Roberts vivra éternellement » (Washington Post). Roberts pour John Roberts, le président de cette Cour suprême à majorité conservatrice. Et « puanteur », parce que c’est le terme qu’a utilisé ce mercredi la juge Sotomayor – peut-être, selon Politico « la juge la plus ouvertement libérale » de la Cour.

La juge « n’a pas mâché ses mots » : « Si cette institution rejette ou affaiblit l’arrêt Roe contre Wade, survivra-t-elle à la puanteur créée dans la perception publique ? », s’est-elle interrogée. Sonia Sotomayor estime en effet que cette décision serait vue comme le reflet de l’actuelle majorité conservatrice de la Cour, et l’institution serait donc perçue comme « extrêmement politisée ».

Selon le Boston Globe, si la Cour suprême est de plus en plus impopulaire, c’est parce que, déjà, « les Américains la voient de moins en moins comme une entité gouvernementale indépendante, mais comme une extension des batailles en cours entre républicains et démocrates ».  

► À lire aussi : États-Unis: audience cruciale pour le droit à l’avortement à la Cour suprême

Une question qui pèsera dans les élections de mi-mandat 

Les mid-terms, élections de mi-mandat, sont dans moins d’un an, souligne le Boston Globe, et la Cour pourrait ne pas se prononcer avant l’été prochain, à peine quelques mois avant le scrutin. Selon le New York Times, démocrates comme républicains prévoient déjà que la Cour reviendra sur les droits à l’avortement. Les démocrates y verraient un argument de poids pour leur campagne : ils « ont immédiatement indiqué qu’ils feront du droit à l’avortement un des sujets principaux des élections », rapporte le Washington Post.

Les républicains y voient aussi un point positif : une victoire « validerait leurs efforts, depuis des décennies, pour limiter ou interdire l’avortement ». Pour autant, estime le New York Times, les républicains sont conscients des « risques politiques » que cette victoire comporterait, et ils comptent n’en faire qu’un sujet parmi d’autres. L’inflation et le retrait chaotique d’Afghanistan sont aussi des thèmes qu’ils comptent utiliser contre les démocrates.  

houssainatou

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