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(rfi.fr)À la Une: les visages du nouveau gouvernement allemand

 (rfi.fr)À la Une: les visages du nouveau gouvernement allemand

Ils sont en Une de Die Welt. Seize ministres et le nouveau chancelier Olaf Scholz, issus de ce qu’on appelle en Allemagne une « coalition en feu tricolore ». Le terme revient dans tous les journaux, il fait référence aux couleurs des trois partis qui composent cette coalition : rouge pour les sociaux-démocrates du SPD, jaune pour les libéraux du FPD et vert pour les écologistes. Trois couleurs rappelant les feux de signalisation que l’on croise sur la route, voilà pourquoi nos amis allemands parlent de coalition « en feu tricolore ».

En tout cas, cette route est désormais dégagée pour le gouvernement qui prendra ses fonctions ce mercredi 8 décembre. En effet, nous explique le Frankurter Allgemeine, les trois partis ont approuvé hier l’accord de coalition intitulé « Osez faire plus de progrès ». Un document 177 pages que les partenaires ont d’ailleurs choisi de signer aujourd’hui dans un lieu « emblématique », précise le journal, à savoir le Berlin Futurium, un centre d’expositions sur le thème de la construction de l’avenir.

Un gouvernement présenté comme paritaire

En matière d’avenir justement, outre la pandémie éminemment d’actualité, ce gouvernement s’engage en premier lieu à agir pour la protection du climat. Et ça tombe bien, car un sondage relayé par le Süddeutsche Zeitung nous apprend que la protection du climat est justement le domaine où les Allemands attendent le plus de progrès, ils sont 34 % à le déclarer. Devant la santé avec 31 %, ou bien loin devant les questions de politique étrangère par exemple, pour lesquelles 7 % des Allemands affirment espérer un progrès.

Des progrès ont déjà été réalisés en matière de parité en tout cas, c’est un gouvernement qui se veut paritaire : « La proportion de femmes est plus élevée que jamais en début de législature », souligne le Süddeutsche Zeitung. Il y a huit hommes pour huit femmes, dont certaines qui accèdent à des postes-clés à l’image de la sociale-démocrate Christine Lambrecht au ministère de la Défense, « la femme en qui les soldats devraient avoir confiance », comme la présente Die Welt, ou bien encore l’écologiste Annalena Baerbock qui hérite du ministère des Affaires étrangères. Pour autant, petit bémol pour le Frankfurter Allgemeine : « Lors de la présentation, le chancelier Scholz a déclaré que la parité était importante pour lui », pourtant, hier à ses côtés « la majorité des membres du cabinet étaient des hommes ». Dommage mais, quoi qu’il en soit, la parité de ce gouvernement est le point principal que retient la presse internationale. C’est ainsi que le présente notamment la Une d’El País en Espagne, et c’est également sur ce point que La Repubblica insiste en Italie.

Le « chaos » britannique de l’évacuation de Kaboul

Quand la Une du New York Times, aux États-Unis, nous alerte sur « une catastrophe alimentaire imminente » qui pourrait affecter des millions de personnes en Afghanistan, la presse britannique revient quant à elle sur le « chaos » de l’évacuation de Kaboul. Les kiosques britanniques se font l’écho d’un lanceur d’alerte, Raphael Marshall, ancien diplomate en poste dans la capitale afghane au moment de l’évacuation l’été dernier, lorsque les talibans ont repris le pouvoir. Il a été auditionné lundi 6 décembre par la commission des affaires étrangères de la Chambre des communes, et ses révélations sont en Une de The Independent comme du Guardian, qui nous parle d’un « récit dévastateur ». Des dizaines de milliers d’Afghans n’ont pas pu accéder à l’aide britannique « à cause de la confusion au sein du Foreign Office ». « Chaos bureaucratique, interventions ministérielles, manque de planification »… Tout cela aurait conduit à « laisser des gens mourir aux mains des talibans ».

L’ancien diplomate raconte par exemple qu’au plus fort de la crise, un après-midi, il était seul à travailler au bureau des évacuations. Il affirme avoir eu à prendre « des décisions de vie et de mort » sur des cas dont il ne savait rien ou presque. Selon lui, entre 75 et 150 000 personnes ont demandé l’évacuation britannique et « moins de 5 % de ces personnes ont finalement reçu une assistance ». Des révélations déjà faites cet été, auprès de ses supérieurs, et qui ont valu l’ouverture d’une enquête interne. Les résultats n’ont pas été publiés, mais le Guardian croit savoir que cela aurait peut-être conduit au débarquement de Dominic Raab. Le ministre des Affaires étrangères a depuis hérité d’un nouveau cabinet.

Le boycott diplomatique des JO de Pékin

Quand la politique s’invite dans le sport… Autre dossier dans la presse internationale, le boycott diplomatique des JO de Pékin. À lire en Une du Frankfurter Allgemeine ou du quotidien belge Le Soir comme tant d’autres, car le dossier intéresse évidemment le monde entier. « Depuis des mois, explique Le Soir, le gouvernement américain cherchait la meilleure façon de se positionner à l’égard des Jeux d’hiver, cet événement populaire et planétaire organisé en février 2022 par un pays qu’il accuse de perpétrer un “génocide” au Xinjiang ». Eh bien nous y voilà, la Maison Blanche a tranché : malgré les mises en garde chinoises sur d’éventuelles contre-mesures, « les États-Unis enverront leurs athlètes, mais aucun représentant diplomatique ».

Il s’agit donc d’un boycott partiel, Le Soir précise ici que le Comité olympique américain s’oppose de son côté à un boycott total, expliquant que « les Jeux sont importants après des mois de pandémie ». Dans le passé, ce Comité a d’ailleurs jugé le boycott des Jeux de Moscou par les occidentaux en 1980 et ceux de Los Angeles en 1984 par l’Union soviétique comme une « erreur ». De son côté, le Global Times of China publie déjà la réponse d’un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères. Pour lui, « les protagonistes des Jeux olympiques sont des athlètes et non des hommes politiques. Les hommes politiques qui se vantent du soi-disant boycott le font simplement pour obtenir des avantages politiques et attirer l’attention ». En somme, circulez, il n’y a rien à voir !

houssainatou

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