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(observateurcontinental)Un nouveau chapitre dans l’histoire des forces navales chinoises

 (observateurcontinental)Un nouveau chapitre dans l’histoire des forces navales chinoises

Ces derniers mois ont été productifs pour la construction aéronautique chinoise. La Chine a entamé des essais de vol du premier chasseur biplace de cinquième génération de l’histoire conçu sur la base du chasseur furtif J-20. 

À noter une autre nouveauté, un chasseur embarqué qui a également décollé pour la première fois il n’y a pas si longtemps. Comme dans le cas du J-20, il n’est pas si “nouveau” que cela. L’appareil, parfois désigné officieusement J-35, est une évolution du Shenyang FC-31, qui a décollé pour la première fois le 31 octobre 2012. de Le FC-31 en soi est quelque chose entre un F-35 et un F-22 Raptor. Sachant que ce n’est pas une “copie” ni de l’un ni de l’autre. Comme plusieurs chasseurs furtifs, l’appareil est doté de deux réacteurs, d’ailes en V et d’un cockpit monoplace. Tout cela a été également hérité par la version embarquée, tout en ayant une différence de taille, qui a été pointée par la revue The Drive. Avant l’apparition de la dernière version du FC-31, le prototype et la version suivante améliorée possédaient une verrière en forme de coupole avec une bonne vision de la demi-sphère arrière. La nouvelle version se distingue par un emplacement complètement différent de la verrière et du cockpit. De facto, le pilote n’a jamais la possibilité de voir normalement ce qui se passe derrière lui: la partie supérieure du fuselage fusionne avec la partie arrière de la verrière. La structure du F-35 à ce niveau est similaire, cependant cela ne concerne pas la version terrestre A ou embarquée C, mais l’avion à décollage court et à atterrissage vertical F-35B prévu pour les navires de débarquement universels. Le pilote américain est également “aveugle” en grande partie en ce qui concerne la vision de la demi-sphère arrière. Sauf qu’il existe une nuance. Premièrement, dans le cas du F-35B, ce sacrifice était dicté par la nécessité d’installer sous la cabine un ventilateur de propulsion, sans lequel l’avion ne pourrait pas atterrir verticalement. De plus, le système de caméras doit permettre au pilote du F-35 de voir “à travers” l’avion grâce à un écran novateur intégré dans son casque. Ce n’est pas un secret que l’impossibilité de voir “derrière son épaule” reste un sérieux problème pour les pilotes américains. Est-ce que cela indique que la Chine développe un avion à décollage court et à atterrissage vertical? Un tel chasseur serait utile pour des porte-avions légers ou ceux qui ne sont pas dotés de catapultes. C’est notamment le cas du nouveau porte-avions britannique Queen Elizabeth, pour lequel, après avoir renoncé à une catapulte, les militaires ont opté pour le F-35B au lieu du F-35C initialement prévu. Que voyons-nous avec l’exemple de la Chine? Les Chinois ont déjà construit plusieurs navires de débarquement universels de classe 075, devenus parmi les plus gros navires de guerre dans l’histoire de la Chine. Cependant, malgré tous ces avantages, ce n’est pas un analogue des bâtiments de classe America où sont stationnés des F-35. La classe 075 est un porte-hélicoptères “pur” capable d’embarquer une trentaine d’aéronefs. En outre, Pékin possède deux porte-avions, le Liaoning et le Shandong. Ils sont dépourvus de catapultes, mais disposent de grands tremplins permettant de lancer un J-15 lourd. Le troisième porte-avions en construction sera doté d’une catapulte. Tout comme les suivants, il faut croire. C’est pour ces bâtiments que le nouveau chasseur est conçu. De cette manière, la Chine n’a pas besoin de créer un avion à décollage court et à atterrissage vertical. La raison de l’aspect “étrange” du J-35 pourrait se cacher ailleurs. Les Chinois auraient pu décider d’utiliser au maximum l’espace intérieur pour que l’appareil puisse embarquer une quantité maximale de carburant. C’est important pour deux raisons. Premièrement, les immenses espaces maritimes exigent traditionnellement une plus grande autonomie opérationnelle. Deuxièmement, si un chasseur de cinquième génération veut rester “invisible”, il ne doit pas embarquer des réservoirs extérieurs. 

Il n’est pas exclu que la structure du chasseur embarqué chinois soit dictée par les exigences d’aérodynamique ou la nécessité d’installer des équipements sous la verrière. Cependant, tout cela pouvait être fait sans recourir à une limitation aussi importante de la vision du pilote. Quoi qu’il en soit, il est peu probable que nous apprenions toute la vérité sur ce nouvel avion à court terme (voire jamais). Cela concerne ses performances techniques, les indices de furtivité, l’avionique et l’arsenal d’armement. Mais une chose est sûre. L’apparition d’un analogue du F-35C ouvre un tout nouveau chapitre dans l’histoire des forces navales chinoises.

houssainatou

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