Les Forces démocratiques syriennes (FDS) ont annoncé que les troupes américaines retirées d’Afghanistan et d’Irak seraient transférées dans les bases de la coalition internationale dans la région de l’est de l’Euphrate en Syrie.
Les FDS ont annoncé qu’elles avaient commencé les travaux pour élargir la piste d’atterrissage des avions de la coalition internationale dirigée par les États-Unis. Cette décision vise à accueillir les troupes américaines retirées d’Afghanistan et d’Irak.
Les FDS ont annoncé qu’elles avaient commencé des opérations pour élargir plusieurs pistes d’avions cargo militaires de la coalition internationale dans la région de l’est de l’Euphrate en Syrie.
Le groupe a annoncé sur sa page Facebook que les troupes et les brigades militaires américaines retirées d’Afghanistan et d’Irak seraient transférées dans les bases de la coalition internationale dans la région de l’est de l’Euphrate en Syrie.
À rappeler que la plupart des zones des provinces de Hassaké, Deir ez-Zor et Raqqa sont sous le contrôle des Forces démocratiques syriennes soutenues par la coalition internationale dirigée par les États-Unis.
Dans le même temps, selon les informations l’armée américaine a déployé une nouvelle cargaison d’équipements logistiques et militaires dans le nord-est de la Syrie.
Des sources locales dans le village d’al-Sweidiya, à proximité de la ville d’al-Chaddadi située dans nord-est de la Syrie, ont rapporté qu’un convoi militaire de 24 camions soutenu par les États-Unis était entré dans la zone.
Les sources ont déclaré à l’agence de presse officielle syrienne (SANA) que les camions étaient entrés dans le pays via le passage illégal d’al-Walid dans le nord-est de la Syrie.
Selon les mêmes sources, le convoi transportant des armements et des munitions se déplaçait de Rmelan à Qamishli pour arriver ensuite dans les bases américaines dans le sud de la province.
Plus tôt, cinq véhicules blindés bénéficiant du soutien aérien américain sont entrés dans la zone.
La présence illégale d’éléments américains dans l’est et le nord-est de la Syrie est due à ses vastes ressources pétrolières. Des rapports ont été publiés à plusieurs reprises faisant part de pillage de pétrole syrien dans ces zones.
Le gouvernement syrien a toujours insisté sur le fait que la présence américaine dans la région était illégale et qu’il mettrait fin à cette occupation.
D’autre part, Abu Ali al-Askari, chef de la sécurité des brigades du Hezbollah irakien, cité par Alforat News a déclaré que la présence des forces d’occupation, opérant sous les auspices de l’OTAN en Irak, augmenterait les attaques des groupes de Résistance contre les occupants.
Al-Askari évoquant les actions hostiles des États-Unis, du régime sioniste et de l’Arabie Saoudite en Irak a également déclaré : « Nous espérons que le Parlement irakien fera face à des mercenaires qui prennent des mesures dans le cadre du sectarisme ».
Le chef de la sécurité des brigades du Hezbollah irakien a souligné à cet égard : « Le triangle sionisme/USA/Arabie saoudite est responsable de l’intensification des attaques criminelles contre les civils et les forces de sécurité irakiens ».
Hier, Mohammad Karim, membre du Parlement irakien a vivement critiqué le maintien de la présence militaire américaine en Irak ajoutant que selon la résolution adoptée par le Parlement irakien, les troupes américaines étaient obligées de quitter l’Irak.
Le membre du Parlement irakien a ajouté : « Les États-Unis cherchent actuellement à prolonger leur présence sur le sol irakien, et nous avertissons le gouvernement irakien à cet égard ».
« L’objectif américain en maintenant ses troupes sur le sol irakien est de garantir les intérêts de Washington dans la région » a-t-il poursuivi. Plus tôt, Hadi al-Amiri, chef de la coalition al-Fath en Irak, avait déclaré : « en ce qui concerne les troupes américaines en Irak, la position de la coalition est très claire. Nous pensons qu’elles doivent quitter l’Irak ».
source : https://parstoday.com